Beaumont s’éveille (romans que je n’écrirai pas)

Il est six heures, Beaumont s’éveille. Un à un, des carrés de lumière naissent aux immeubles encore noirs. Des hommes, des femmes, des enfants se douchent, se lavent les dents, se tirent vite en vitesse un petit café, se retournent dans leur lit, ont perdu la clé de la voiture, préparent des sandwichs pour laLire la suite « Beaumont s’éveille (romans que je n’écrirai pas) »

Pause Pérolles

Chers lectrices, chers lecteurs, il est temps de faire une pause, de nous asseoir sur le trottoir et de réfléchir un instant à tout ce fourbi (j’avais écrit fourbu et je le suis). Pérolles, dans mon esprit, ça part dans tous les sens alors que c’est censé aller tout droit ; Pérolles, ça réveille des souvenirsLire la suite « Pause Pérolles »

Les doigts de la ville

Vous êtes arrêté dans une de ces ruelles parallèles au boulevard. Rue de Locarno ? Peut-être. Peu importe. Vous tendez l’oreille. Ce son de clarinette, d’où sort-il ? De quelle fenêtre ? de quel appartement ? de quelle bouche appliquée ? de quelle fille solitaire ? Vous aimeriez sonner aux portes, mais la fille arrêterait de jouer et ce n’est pasLire la suite « Les doigts de la ville »

Prologue

Chère toi, chers vous, chers tous, me voici ici. Ici où ? Ici, c’est Fribourg. J’arrive. J’ignore. J’attends. Je pense à vous. Je pense à toi. Je pense à tous. C’est banal. C’est ainsi. Chère toi, chers vous, chers tous, je suis ici pour dire Fribourg. Mais qu’est-ce que c’est, dire Fribourg ? Chère toi, chersLire la suite « Prologue »